IRONMAN NICE (30/06/2019)
- 2 ou 3 jours après l'Ironman Wales 2018, j'avais tellement adoré l'expérience de ma 1ere course sur cette distance que je signe pour un autre Ironman, plus connu, plus prestigieux et plus mythique, l'Ironman de Nice.
- Durant ma préparation, j'ai evidemment essayé de hausser mon niveau dans chaque discipline. J'espérais une progression assez significative en natation, pour espérer passer sous les 1h10, chose que je n'avais pas reussi a faire l'année dernière. Sur le vélo par contre, je n'ai pas malheureusement pas l'impression d'avoir passé un cap, toujours ce manque de puissance en particulier sur le plat lorsque je suis en position aero. J'ai pas mal bosser ma course a pied, mon point fort, et j'ai senti une nette progression surtout en fin de prépa.
- J'avais donc deux objectifs pour cette course. Essayer de me situer entre la 150 ème et 200ème place, j'avais fait 120 a Wales mais je sais que le niveau a Nice est plus élevé donc quasi impossible d'espérer un top 100, du moins pas actuellement, plus tard je l'espère. Pour ateindre mon objectif de classement, je pense que je ne devais pas faire plus de 10h30 de course.
- Cette course était aussi l'occasion de voir comment je réagirais à la chaleur, hé oui le Pays de Galles c'est comme la Bretagne, comme à la maison quoi, je me croyais chez moi là bas. Nice est réputé pour être une course chaude surtout qu'elle se déroule fin juin, donc le début des grosses chaleurs. Je peux dire que j'ai été servi, j'ai eu ma dose. Il faut dire que niveau acclimatation, je n'ai pas vraiment pu en simuler une en Bretagne, étant donné qu'il a plu jusque ma dernière sortie vélo le dimanche, une semaine avant la course. Si, on a eu un pic a 25 degré peut etre au mois de mai....y a mieux comme acclimatation.
-Me voilà donc arrivé a Nice le jeudi, 3 jours avant la course. En pleine semaine de canicule. La route depuis Brest fut longue a cause de la chaleur, jusqu'a 42 degré à Toulouse. Descendu de la voiture, je donne rdv à Lionel pour aller faire une petite reco de 2 heures pour voir ce que ça donne, il me dit qu'il était dans le mal la veille lors de son footing. On grimpe la première bosse du parcours, pas très longue, mais elle fais son pourcentage quand même, a une allure relativement tranquille, je regarde mon cardio, 185....heuuu c'est un peu ma FC lorsque je suis en pma, autrement dit a bloc. Pourtant les jambes tournent bien et j'ai pas l'impression de forcer beaucoup. Par contre, j'ai déjà très chaud. On s'arrête au sommet pour regarder notre route,et là je me sens pas bien, vertige, etc...je me fous direct a l'ombre pour récupérer un peu et faire baisser le coeur. Le reste de la sortie se déroulera mieux et le coeur ne monte plus si haut subitement. Je me dis que c'est juste une histoire d'acclimatation, c'est la canicule, jamais roulé sous une telle chaleur, bref faus que le corps s'adapte. Mais ça promet pour la course a pied, ça risque de devenir très compliqué si la température ne baisse pas.
-Quelques petits footing et nage en mer en plus pour essayer de s'habituer à la chaleur et je suis prêt pour dimanche, mais je me dit que ça va être une course dure à gérer quand même. La distance, je la connais, ça ne me fais pas peur, le parcours non plus, au contraire j'ai hâte de pouvoir monter le premier col de ma vie, le col de l'Ecre, bon je sais c'est pas comme si je montais le Tourmalet ou le Ventoux, mais c'est un début, une petite découverte. La course a pied sur la promenade des anglais, c'est du tout plat, donc en principe y a moyen de claquer un bon temps au marathon.
-La canicule continue et le vendredi une mauvaise nouvelle tombe. La précture oblige l'organisation Ironman a raccourcir la distance, en enlevant 20 km a vélo et 10 km a pied. Ceci afin d'éviter une hécatombe chez les triathlètes surtout lors de la course a pied. Je reagis très mal a cette nouvelle, le moral en prend un coup et je me sens désavantagé, car 30 km a pied ce n'est pas un marathon, et justement je compte sur le marathon pour remonter au classement, c'est mon point fort. Mais pas le choix, la décision est prise, il faus faire avec. Du coup j'oublie tous mes objectifs de temps, classement, etc....le principal sera de tout donné, faire au mieux et prendre du plaisir.
- Samedi, je rejoint les 6 autres dauphins pour la dépose des velo et le check in. On est tous un peu dégouté de la réduction du parcours, m'enfin on y est, on a fait 6 mois de prépa, on se dois de se donner a fond. De toute façon la bataille entre nous aura bien lieu. Lionel est pour tout le monde intouchable, il est très fort dans les 3 disciplines, une sorte de Gillou, mais en plus jeune, il n'a pas vraiment de point faible, seulement il ne connaît pas la distance, c'est son 1er Ironman. Alors qui sais il n'est pas à l'abri d'un craquage. Je sais et je lui ai dit plusieurs fois qu'il sera dans les 100 premiers s'il ne craque pas. Je le vois même se battre pour un slot à Hawaii sait on jamais. Pour moi, la course se jouera avec Marc et Pascal, nous sommes tous les 3 a peu près au même niveau global. Le gros éspère que pascal me devance, cela fais des semaines qu'il me taquine avec ça, normal c'est son frère, il est vrai qu'il y a une ressemblance abdominale haha. Evidemment ces petites rivalités son bon enfant. Il y aura une autre bagarre entre les 3 saint divyens aussi, Pierre Yves, Xavier et Ben. Voilà où elle est notre motivation, se battre entre dauphins et ça c'est toujours hyper motivant !! et ça a toujours été un peu l'adn du club de toute façon.
- Jour J, lever 4h30, départ 6h30. je me prépare sans stress, juste l'envie de bien faire et passer une bonne journée. Le passage obligé aux toilettes (très important) avant la course effectué, non moi je prend pas de smecta avant un IM non (ça se fait parait-il), j'enfile ma combi et pars rejoindre Pascal et Marc dans le sas des moins de 1h06, le départ nat se faisant en rolling start, histoire de partir avec eux, et avoir une vraie course entre nous comme si on partait en mass start.
Bonne ambiance avant le départ, nous sommes plus de 2500, je suis très content d'être là, c'est toujours un moment spécial. Nous partons donc pour 3.8km de natation, 152 km de vélo et 30km à pied. Départ des pros hommes, puis pro femmes et c'est a notre tour, les groupes d'âge. Je pars en même temps que Pascal, je reste derrière lui quelques centaines de mètres puis il s’échappe, il est meilleur nageur que moi ce n'est pas une surprise, je sais que normalement je le reverrais plus tard sur la course donc ce n'est pas grave. Je me met a mon rythme, sans trop forcer non plus, la journée est longue, essayer de rester dans les pieds un maximum pour s'économiser un peu. Arrivé au 2500 mètres, à la fin de la grande boucle je commence a trouver long mais je vois a ma montre que mon rythme est stable et que normalement je devrais faire moins d'1h10, donc je continue comme ça et attaque la petite boucle de 1400 mètres. Finalement je sors en 1h09, nickel dans mes temps espérés, sans vraiment me mettre la misère, ça commence bien, je suis content. Logiquement je me dis que je dois avoir moins de 10 min de retard sur Pascal a ce moment là. Marc, je pense, qu'il est derrière moi, mais je fais erreur, je le saurais bien après. Donc pour moi a la sortie de l'eau, évidemment y a Lionel loin devant et Pascal que je devrais pouvoir rattraper en vélo ou au pire a pied.
La 1ère transition se passe normalement, je ne perds pas de temps, et c'est parti pour 152 km de vélo, et j'entend les spectateurs nous dire que Camille Lacourt n'est pas loin devant, je pense que c'est une blague, le mec est un ancien nageur pro, il a du pété un sacré temps en natation (en fait il a fais une transition de 17 min, peut être qu'il s'est recoiffé, bu un café,avant de prendre son vélo, on ne sais pas....), bon si jamais je vois un mec de 2m10 sur un vélo XXXXL je saurai que c'est lui.
J'enfourche mon bike, et prend un rythme modéré, le but est de ne pas trop se cramer non plus avant la course a pied. Niveau météo, il fais très bon c'est super agréable.....pour l'instant. Comme d'habitude je remonte beaucoup de monde, des machines me double aussi, je reste concentré sur moi même, je ne me soucis pas des autres. La première bosse passée, on continue en petit faux plat montant assez long jusqu'au village de Vence, je me sens bien j'ai de bonnes jambes, j’accélère un peu et double de plus en plus de monde, dans la descente suivante je me cale sur 2 gars qui maîtrise bien leur sujet, ça m'aide pour les trajectoires, je sais que les descentes sont un point important sur ce parcours, on peut gagner, ou perdre, beaucoup de temps suivant comment on les descend. De plus elles sont assez techniques. Ça me plaît bien. Arrivée dans le col de l'Ecre, 14 km a 5%, pas très pentu mais la chaleur commence a faire son apparition et il devient nécessaire de boire beaucoup et régulièrement, s'arroser également. J'ai un bon rythme, mon gabarit me permet de bien grimper, et de doubler encore pas mal de monde. Et là, à 3 ou 4 km du sommet j'aperçois un maillot rose devant, je reconnais Pascal. Gros sursaut de motivation dans ma tête, j'arrive a sa hauteur et lui demande "ça va mignon", il a l'air surpris et dépité de me voir déjà. Du coup il s'accroche et reste pas loin de moi, les derniers kilomètres sont longs, on a hâte de le finir ce col. Je bois beaucoup et mange régulièrement, seulement il n'y a que le sucré qui passe, je n'ai pas envie du tout de salé, pourtant j'ai 2 sandwichs avec moi, je n'ai même pas faim, surtout très soif, il commence vraiment a faire chaud mais ça reste supportable. Arrivé au sommet, ravito et un petit replat, qui mine de rien fais mal avant d'attaquer la première descente technique. Pascal est juste derrière moi il me lâche pas, il ne lâche jamais rien de toute façon et je sais qu'il s'accrochera jusqu’à la fin, le seul endroit ou je peux le distancer ce sera en descente car il peur et n'aime pas ça. Ca se confirme, dès les premiers kilomètres de descente, je ne vois plus Pascal derrière moi. N'étant pas habitué a des descentes longues et techniques, je préfère laisser quelques gars devant moi pour guider ma trajectoire. Je prend beaucoup de plaisir, j'aime ce côté technique. Ensuite, la côte de Coursegoules, je vois Pascal revenir progressivement sur moi. Décidément il s'accroche et ne lâche absolument rien. Je sens que la crampe n'est pas loin donc je décide de lever un peu le pied et m'alimenter encore en gel. On trouve tous les deux le parcours difficile, ça monte souvent et assez longtemps, perso j'aime bien, ça change. On rebascule dans une longue descente rapide et technique avec pas mal d'épingles, comme prévu je redistance Pascal mais je m'attend a le revoir revenir sur le replat avant le retour sur la promenade des anglais et le finish du vélo, il n'en sera rien, Pascal ne revient pas (il me dira plus tard qu'il a été obligé de s'arrêter en descente,petit caramel, il voyais double, ça devenais dangereux). J'arrive sur la prom' en vélo et je croise Lionel qui est déjà à presque la moitié de son 1er tour a pied, je peux considérer qu'il a a peu près 5 km d'avance sur moi, il a bien géré, très fort.
2eme Transition, je pose mon vélo, je me sens un peu fatigué mais ça va, les début de crampes ont disparu et je pense qu'il sera possible de sortir un bon marathon, toute façon Pascal est derrière, il ne devrais pas pouvoir revenir, je suis censé courir plus vite que lui mais je dois être sur mes gardes, il se battra jusqu'au bout et ça il sais faire, et surtout il se connaît mieux que personne alors méfiance et ne jamais l'enterrer.
C'est parti pour 30 km a pied. 3 tours de 10 bornes sur la promenade des anglais, qui est déjà une fournaise. Dés le départ, ma famille m'annonce que Marc est 4 minutes devant moi. Tient depuis le début je le pensais derrière moi mais en fait non il est bien devant. Je suis ettonné, il a fais une sacrée natation et un bon temps vélo aussi. Je décide d'aller le chercher mais je pense que ça prendra du temps avant de le revoir, il court bien. Comme d'habitude il me faus 1 ou 2 km pour me mettre en jambe, mais ça va pas trop mal, seulement il fais super chaud on en début d'aprem, ça tape très fort. L'orga a installé des portiques de douches froides a chaque ravito pour qu'on puisse se rafraichir. J'ai un bon rythme, j'arrive a maintenir le 4'30 au kil assez facilement mais je surchauffe vite, je suis obligé de rester 30 secondes a chaque portiques me rafraichir et ensuite boire encore et encore au ravito,donc je perds du temps mais je n'ai pas le choix si je veux maintenir un rythme correct. Je reprend et dépasse les mecs un par un. Puis je revient finalement assez rapidement sur Marc juste a la fin du premier tour, donc au bout de 10 km. Je lui demande si ça va, il me répond que non il est en surchauffe. Je lui dis de faire comme moi, de rester se rafraichir un petit moment au portique, c'est le seul moyen de se rafraichir, nous ne sommes pas habitués a une chaleur pareil. Début du 2eme tour, je continue sur mon rythme, je distance Marc. Un peu plus loin au milieu du 2eme tour, je suis obligé de m'arrêter et passer faire un tour aux wc au niveau du ravito, une envie pressante, je perds encore du temps mais pas le choix et pas trop envie de me chier dessus je préfère éviter. Je repart, Marc vient juste de me repasser devant, je revient rapidement a sa hauteur, on reste un peu ensemble, et avant le demi tour je lui dit que je me sens cuit, rincé, bref ça commence a être très dur. En effet, quelques centaines de mètres plus loin c'est le début de l'enfer pour moi. C'est arrivé assez brusquement, juste après le demi tour au niveau de l’aéroport, au 15 eme km, je n'arrive plus a maintenir mon rythme. Je ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe. Marc s'en va devant. Moi, Je suis fatigué, envie de dormir, envie de vomir, comme si j'avais le ventre gonflé. Je suis obligé de marcher. Et là je comprend que le chemin de croix commence, ça ne reviendra pas. Je suis incapable même de boire de l'eau, rien ne passe. il reste 15 bornes, mon seul objectif a présent, ce sera de franchir la ligne d'arrivée. Alors je trottine comme je peux, je me rafraichis plus longtemps. Fin du 2ème tour, il reste un tour et c'est de pire en pire, je me sens très mal et me demande si je vais arriver a refaire 10 bornes, je n'abandonnerai pas c'est sur, mais vais-je terminer comme certains que je vois sur le bord de la route allongés ou assis en mode zombie ? l'odeur du goudron brulant fraîchement étalé sur une partie du parcours m'insupporte et m'empêche de respirer, je dois marcher durant toute cette portion, je passe en mode survie, je veux juste arriver au but sans m'écrouler avant, je ne veux pas finir avec les pompiers. Sandra m'a dit que Pascal a eu un coup dur au début de la course a pied mais que maintenant il a retrouver son rythme, je sais qu'il va revenir, j'espère même car je me sens très seul là. Mais quand je me retourne, je ne le vois toujours pas. Avant le dernier demi tour, je m’arrête sur le bord de la route, les mains sur les genoux, je n'en peux plus et là un gars arrive et m'asperge d'eau, c'est Pascal qui est revenu sur moi, il s'arrête vu l'état dans lequel je suis, il me demande si je vais pouvoir finir, et me laisse son bidon piur m'aider. Je lui dit que ça va aller que je vais finir de toute façon, et je lui dit de continuer sa course. Il me reste 5 bornes, et que c'est long !!! mais c'est la fin donc mentalement c'est plus passable déjà. Je trottine, je dépasse Camille Lacourt (en fait, je ne l'ai même pas reconnu, c'est un autre gars qui le dépassait aussi et qui lui dit "Allez Camille !! tu a fini Fort Boyard alors tu va finir ici aussi !!", je me retourne, et oui c'était bien lui. Tellement plus lucide que j'ai même pas réussi a reconnaître un mec qui fais 2m10 avec des bras aussi longs que les ailes d'un aigle. Il est déjà dans un sale état, sauf que lui il n'est qu'a son premier tour a pied, il lui en reste 2 et il est déjà a l'agonie. C'est triste. Je vois l'arrivée au loin et je fini sur un mini rythme, histoire passer quand même passer la ligne d'arrivée en courant. Je passe la ligne et je vais m'allonger directement avant même de prendre ma médaille, en me demandant qu'est ce que je vient de vivre. Je viens de vivre tout simplement la plus grosse cartouche de ma vie. Le coup de chaud, le corps qui dit stop. Je ne le prend pas mal, pour moi j'ai fais une belle course, je me sentais fort a pied, j'étais prêt ça pas de problème. Par contre je n'étais pas prêt a affronter une telle chaleur, du moins mon corps ne l'était pas. J'ai tout donné et tout tenté pour finir à la meilleur place possible, mais l'organisme a dit stop. J'aurai peut être même pu atteindre mon objectif des 150 premiers sans cette chaleur. Mais avec des si on refais le monde, ça ne s'est pas passé comme ça, c'est tout. J'ai explosé mais je sais pourquoi, mon corps ne supporte pas les grosses chaleurs. Je ne vois rien d'autre. Alors peut être qu'il est possible de s'alimenter différemment, de boire différemment pour éviter ce genre de coup de chaud, ou au moins l'atténuer, je suppose que oui, a voir à l'avenir comment résoudre le problème. En tout cas, mentalement c'est très dur de se voir comme ça, à l'agonie, en train de divaguer pour aller d'un ravito a un autre. Beaucoup de question trottent dans la tête. Mais je n'ai rien laché et je suis aller au bout malgré tout, c'était le minimum, comme je dit, un Ironman ne s'abandonne pas, j'en fais un par an c'est pas pour abandonner, je respecte trop cette distance pour laisser tomber.
Au niveau du resultat ça donne 9h35 de course et 355 ème place sur 2200. Le plus étonnant c'est que malgré ma cartouche prise a pied, je grappille quand même des places sur cette partie, c'est dire l'état des gens en fin de course. Tout le monde était dans le dur finalement.
C'était une course exceptionnellement chaude aussi, elle a fais énormément de dégâts, beaucoup de défaillances, d'abandons, de malaises, on s'est mis dans de sales états. Et j'en revient a remercier le fait qu'ils ont raccourcis la course a pied de 10 km, j'ose même pas imaginer comment j'aurais fini moi et tellement d'autres si y avais eu 10 km de plus. Le parcours vélo par contre aurais pu être garder a sa distance initiale, la chaleur y était supportable.
Bravo a Lionel, qui a fais une course excellente, il n'a pas craqué et fait dans les 100 premiers comme je le pensais, très très grosse perf sous de telles conditions, chapeau. Bravo a Marc qui fini 3 ème de sa catégorie d'âge. Bravo à Pascal, qui a couru en métronome encore une fois, Ben, Pierre Yves, et Xavier pour n'avoir rien lâché, c'était quand même une course épique et y a eu de la belle bagarre. On était 7 dauphins au départ, on termine tous finisher, donc super. Ce fut un plaisir de partager cette course avec vous. Vivemet le prochain, j'ai une revanche a prendre. Ceux pour qui c'est une première expérience sur cette distance, soyez fier de ce que vous avez fais, vous vous êtes entraîné dur, vous avez terminé la course, vous méritez parfaitement le "titre" d'Ironman même s'il n'y avais pas la distance complète, les conditions étaient particulières. Bonne récupération à tous et profitez bien de votre été.