Quel bonheur de pouvoir retrouver un dossard !
Un pépin physique m'empêchait depuis quelques temps toute projection pour m'inscrire à une course. C'est donc sur le tard quand j'ai eu la quasi certitude que je me décide à participer au tri de Clohars. Manque de bol, quand je passe à l'action, les inscriptions sont closes sur klikego
En contactant directement l'organisateur, celui-ci accepte de m'inscrire. Trop content et déjà très excité à quatre jours de la compèt'.
Covoiturage avec des vikings, retrouvaille de roses sur le parc (participants et arbitres), il fait beau, la mer est belle, tout est réuni pour passer un bel après-midi de sport. Départ en mass start (j'ai désormais une préférence pour le rolling start !) et c'est parti pour 1 500 m de natation ou plutôt 1 300 m. Une fois n'est pas coutume, je me mêle à la bagarre en pensant que le douanier sera fier de moi et en pensant à Geoffrey à chaque fois que je me sentais glisser sur l'eau (j'ai donc plus pensé à Yann qu'à Geoffrey). 93ème temps, 26 minutes en comptant l'avant entrée dans l'eau et l'après sortie qui était longue et raide : 50 marches d'escalier à gravir
Aucun rose à l'horizon au moment d'enfourcher le vélo. Le parcours commence par un faux plat de 2km environ et ensuite, je peux envoyer sur les deux tours de circuit sauf dans une bosse (et dans une descente car je suis ralenti par une voiture
). Je me fais beaucoup dépasser, je dépasse aussi un petit peu mais surtout je prends du plaisir à quasiment 34 de moyenne, je continue à kiffer le moment.
Pose du vélo, toujours pas vu l'ombre d'un rose et là je me dis que finalement, ma natation n'était pas si terrible que ça et qu'ils sont loin devant moi. Les premières foulées sont bonnes mais, très rapidement, mon manque d'entraînement en course à pieds se fait sentir, d'autant plus que la moitié du parcours se fait sur le chemin côtier. Je n'ai même pas la lucidité de demander à Florence et Mathilde si les roses sont loin devant quand je les vois me prendre en photo. Le plaisir m'abandonne mais l'objectif est bien de terminer et de savoir si je peux courir 10km sans douleur musculaire. Après 58 minutes d'effort (contre 49 minutes sur ce parcours il y a deux ans !), la ligne d'arrivée est enfin devant moi. Rien que pour le plaisir, je sprinte (à 10,5 km/h) pour passer un Quimpérois et franchir la ligne en 2h41 sans avoir reçu la moindre fessée. C'est une minute plus tard, en voyant Laurent franchir la ligne, que je me demande si je ne suis finalement pas le premier des dauphins. Et en effet :
Cela ne m'arrivera qu'une fois dans ma vie d'être premier des dauphins, ça c'est fait
Le ravitaillement d'après course permet de se refaire la cerise et de refaire la course avec les autres roses, tout comme avant. C'est vraiment chouette de pouvoir accrocher un dossard !
A bientôt sur une course ou ailleurs !
David.